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14/01/2007 à 10:34

Montpellier II - FCS74, vu des tribunes

Que dire de ce match qui au dire de Camacho (et cela doit être le cas de tous les joueurs) fut un "calvaire". Pas grand chose si ce n'est qu'à aucun moment on ne retrouva l'équipe qui était la nôtre à la fin de l'année 2006.

Première alerte d'entrée de jeu avec une passe en retrait d'un de nos joueurs, surprenant toute notre défense au plus grand bonheur d'un attaquant monteplliérain. Cela ne donna cependant rien mais on avait déjà pu juger la vitesse offensive des locaux, et qu'il faudrait être très vigilant derrière ou très "attentif" si vous préférez.
La deuxième alerte fut la bonne pour les attaquants montpelliérains. Cavaglia, qui semblait pourtant être en avance sur son attaquant, fut pris de vitesse, allait au contact dans les règles du football avec l'épaule. Rien de plus normal. Sauf aux yeux de Monsieur l'arbitre qui signalait le point de penalty. Et ce fut ainsi que débuta le "calvaire" des Croix de Savoie à Montpellier.

Le N¬∞11, A√Øt-Fana (apparemment international des ‚Äì de 18) entra en piste en nous présentant son show des grands jours : hat-trick et omniprésence dans tous les bons coups. Tout d'abord, il se joua de la défense du FCS 74 en multipliant les une-deux avec son compère de l'attaque, ce qui eu le don de donner le tournis à notre défense. Un plat du pied dans le petit filet opposé vint à la conclusion.
Les Croix de Savoie tentaient de réagir et y réussissaient plutôt bien en réduisant le score dans la foulée grâce à un but de grande classe de Sylla. Peut-être le plus beau jusqu'à présent. Bouba, dos au but et à l'entrée de la surface, parvenait à se retourner et décocher une frappe puissante pleine lucarne. La parade du gardien montpelliérain ne servit à rien si ce n'est faire une belle photo souvenir.

L'espoir revint tout à coup. Mais ce ne fut qu'un fol espoir et les Montpelliérains nous ramenèrent assez rapidement à la réalité en monopolisant le ballon après cette réduction du score. Camacho tenta bien d'allumer un boulet de canon mais sa frappe retomba après la transversale. Son compère du milieu, Potier, essayait lui aussi de se distinguer, mais sa frappe ras-terre n'était pas cadrée.
C'était sans compter sans le N¬∞11 montpelliérain qui ajoutait une troisième but, son deuxième personnel, après avoir aperçu Yo légèrement avancé. Ce dernier fut surpris et dut s'incliner pour la troisième fois. Avant qu'un contre de folie ne finisse au fond de ses filets en seconde période. Guère aidé par la défense il ne pouvait pas grand chose en cette marche en avant des locaux. La note finale fut apporté à dix minutes de la fin sur une position de hors-jeu des plus flagrantes que même un aveugle pouvait voir. Un cinquième but, c'en était trop.

Moukoko, très acrobatiquement, lobait astucieusement le gardien mais l'arbitre assistant le signalait hors-jeu : un hors-jeu très microscopique par rapport à celui des Montpelliérains quelques minutes plus tôt. A chaque offensive du MHSC, les supporters sentait l'addition se corsé mais Yo évita plusieurs fois le naufrage. Sans quoi, les cinq buts encaissés auraient pu se transformer en 7 ou 8 buts. L'arbitre ne laissa pas traîner les arrêts de jeu et cela fut aussi bien pour les nerfs de tout le monde, côté haut-savoyard.

En résumé, durant cette rencontre, notre défense semblait faire du surplace mais ce n'était pas qu'une impression. Les duels étaient gagnés à 90% par les Montpelliérains et l'on n'arrivait jamais à se mettre en position de frappe devant. Et les coups de pied arrêtés n'amenèrent jamais le danger.